L’Institut d’études sur le développement et la paix (Indepaz) a indiqué que, sous l’administration du président colombien Iván Duque, 930 meurtres de défenseurs des droits de l’homme ont été commis.
Selon Indepaz, depuis le 7 août 2018, date de l’arrivée de Duque à la tête de l’État, jusqu’au 4 juin 2022, 930 meurtres de défenseurs des droits humains ont été recensés, dont 126 femmes.
De même, le texte signale que 261 massacres ont été commis, laissant un bilan négatif de 1 144 victimes mortelles, le département de Cauca étant le plus touché avec un total de 330 événements violents.
De même, l’entité a souligné que : « Depuis le premier mandat d’Uribe, il n’y a pas eu d’années plus violentes en Colombie », tout en assurant qu’en termes de sécurité, les chiffres « sont proches de la pire période de violence de ces dernières décennies ».
Le coordinateur d’Indepaz, Leonardo González, a déclaré : « Le manque d’engagement à mettre en œuvre l’accord de paix, l’inefficacité de la politique de sécurité et le manque de présence globale de l’État sur le territoire sont les principales causes de cette violence généralisée pendant le mandat de Duque ».
Dans le même temps, Mme González a ajouté qu’à 62 jours de la fin du mandat de M. Duque, « nous espérons que le prochain fera en sorte que, comme l’a dit Carlos Castro Saavedra, nous puissions marcher dans les rues et les villes sans ange gardien ».
Harold Vicente Herazo Castaño est le dernier leader social à être assassiné et le 81e à être enregistré par Indepaz cette année, ainsi que le 1308e depuis la signature de l’accord de paix en 2016.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus