Les délégations du gouvernement colombien et de l’Armée de libération nationale (ELN) concluront à Caracas, au Venezuela, le quatrième cycle de dialogue sur la paix, avec laquelle elles cherchent à trouver un moyen de mettre fin au conflit.
Le 14 août, les pourparlers ont commencé à porter sur le cessez-le-feu bilatéral en vigueur jusqu’en février prochain, ainsi que sur les mesures d’aide humanitaire en faveur des communautés touchées par le conflit armé.
Pour sa part, le Haut Commissaire à la Paix de Colombie a appelé l’ELN et l’Etat Major Central (EMC) des FARC à cesser les combats dans les zones rurales de l’Arauca et à se préoccuper des séquestrations et des déplacements de population.
« Des entités nationales et internationales s’efforcent d’évacuer les blessés de la confrontation. L’application du droit international humanitaire (DIH) est essentielle pour que la paix soit possible », a-t-il souligné.
Lors de l’ouverture de ce cycle de négociations, le chef de la délégation du gouvernement colombien, Otty Patiño, a souligné que la paix « doit contribuer à la construction d’un État pleinement démocratique ».
En ce sens, il a ratifié la paix en tant que politique d’État en vue d’un accord national fondé sur le besoin du peuple de mettre fin aux hostilités, raison pour laquelle il a demandé que ce soit « le cycle du peuple ».
Le 3 août, la plus longue cessation des hostilités de l’histoire de ce groupe armé en Colombie est entrée en vigueur dans le cadre de la politique de paix totale promue par le gouvernement du président Gustavo Petro.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus