L’ancien président de la Bolivie, Evo Morales, a annoncé son intention de se présenter de nouveau à la présidence du pays lors des élections de 2025.
« Nous avons décidé d’accepter les demandes de nos militants et de tant de sœurs et de frères participant à des rassemblements dans tout le pays pour être candidat à la présidence de notre Bolivie bien-aimée », a écrit M. Morales (2006-2019) dans un message posté sur le réseau social X.
« Je vais donner tout ce que je peux. Nous avons encore de la force. Nous allons affronter avec vérité, dignité et honnêteté toutes les agressions que nous subissons sur les réseaux sociaux de la part du ministère de la Présidence », a déclaré l’ancien président, qui a gardé ses distances avec le gouvernement du président Luis Arce [issu lui aussi du MAS, le parti de Evo Morales, NdT].
Il a dénoncé le fait que les autorités actuelles du pays ont mis en place un plan qui aurait pour but de le disqualifier pour les élections de 2025.
« Je suis très reconnaissant à nos sœurs et frères qui nous avertissent depuis le ministère du gouvernement de leur intention de nous arrêter et de nous livrer aux États-Unis », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Nous allons nous battre. Nous sommes les héritiers des luttes de nos ancêtres qui nous ont appris à ne jamais baisser les bras. Nous n’allons jamais baisser les bras, sœurs et frères ! Nous allons sauver une fois de plus notre Bolivie bien-aimée ! »
À cet égard, le ministre de la défense, Edmundo Novillo, a assuré ces derniers jours qu’il n’existait pas de « plan secret » contre l’ancien président Morales.
« Lors d’une réunion précédente, l’ancien président Morales a fait référence à ce prétendu plan, et nous l’avons informé que toutes les enquêtes nécessaires ont été menées et que nous sommes certains qu’un tel plan n’existe pas », a déclaré M. Novillo aux journalistes.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus