Sept journalistes ont été assassinés en Colombie depuis 2018 et 625 autres ont été menacés par le gouvernement du président Iván Duque, dénonce aujourd’hui la publication locale Los Danieles-Columna sans Toit.
Ces chiffres, souligne la source, placent la Colombie au deuxième rang des pays les plus létaux pour les journalistes, après le Mexique.
L’État colombien a de nouveau pointé ses armes, ses ressources et sa capacité d’intimidation sur les journalistes. Pendant ce temps, le président met en place une stratégie de propagande sans précédent, souligne l’article du chroniqueur Jonathan Bock, directeur de la Fondation pour la liberté de la presse.
Rien qu’en 2020, au milieu de la pandémie de Covid-19, qui frappe cette nation sud-américaine, 193 journalistes ont reçu des menaces, une tous les deux jours, soit 10% de plus qu’en 2019. Deux journalistes ont été assassinés : Abelardo Liz et Felipe Guevara’, précise-t-il.
Il souligne en outre que la détérioration des médias et de l’état de la liberté d’expression dans le pays s’est intensifiée au cours de la période. Les attaques contre la presse se produisent avec la même systématicité (sic!) et permissivité qu’à la fin des années 1990, lorsque la Colombie était l’endroit le plus dangereux du monde pour les journalistes’, affirme la source.
L’article fait référence à une ‘atmosphère de peur’ sous le mandat de Duque, qu’ils accusent de manque d’efforts clairs et énergiques et d’être à peine ‘un spectateur indéfectible au milieu de tant de violence réelle et psychologique’.
Source: Radio Havana Cuba