L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a imposé des sanctions à quatre hauts fonctionnaires vénézuéliens, dont le président de l’Assemblée nationale, Luis Parra, et la présidente du Conseil national électoral (CNE), Indira Alfonzo.
Cette mesure punitive incombe également au procureur général, Reinaldo Enrique Muñoz Pedroza, ainsi qu’à l’avocat et ancien député David de Lima Salas.
Selon le gouvernement des États-Unis, ces personnes sanctionnés « ont facilité les efforts du régime illégitime de Maduro pour miner l’indépendance et l’ordre démocratique du Venezuela » et font partie du « dispositif d’ingérence électorale visant à empêcher la tenue d’élections législatives libres et équitables en décembre 2020 ».
Face au processus de négociation entre le gouvernement bolivarien et l’opposition démocratique pour la tenu de l’élection législative, les États-Unis durcissent le ton. Reste à savoir si l’Union européenne, qui prend part à ces négociations, saura maintenir une diplomatie indépendante et favoriser la sortie de crise politique par une option électorale et démocratique.