Le ministre de l’intérieur uruguayen, Jorge Larrañaga, a déclaré mercredi qu’il avait contacté la Drug Enforcement Administration (DEA), l’agence anti-drogue des États-Unis, dans le but de s’installer dans ce pays d’Amérique du Sud.
De même, M. Larrañaga a indiqué qu’il avait maintenu des contacts avec « d’autres agences de sécurité internationales » pour ouvrir également des bureaux dans le pays. A cet égard, la DEA a noté qu’elle avait déménagé en Argentine sous le gouvernement de Mauricio Macri, car elle « n’a pas trouvé les réponses qu’elle attendait du gouvernement uruguayen précédent ».
Interrogé sur la possibilité que de telles agences opèrent sur le territoire uruguayen, M. Larrañaga a répondu qu’il pense que c’est important car le pays a besoin de technologie et de ressources pour être plus efficace dans la lutte contre le trafic de drogue.
À cet égard, son prédécesseur sous le gouvernement progressiste de Tabaré Vázquez, Eduardo Bonomi, a indiqué que l’agence américaine était partie parce que les autorités et l’appareil policier uruguayens étaient capables de faire face au trafic de drogue par eux-mêmes, avec la compétence requise.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus
Note des 2 Rives: Lors de la décennie de gouvernements progressistes en Amérique Latine, la DEA a été accusée d’espionnage, malversation de fonds, voire de collaboration avec les cartels par plusieurs pays.