Lors de la cérémonie pour le 44e anniversaire de la Police Nationale du Nicaragua, le président Daniel Ortega a insisté sur l’importance de la parité dans les institutions nicaraguayennes, et en particulier dans la police, où il existe notamment des commissariat entièrement féminins afin de combattre les violences sexuelles et sexistes. Selon le classement du Forum économique mondial, le Nicaragua est le 7e pays au monde le plus égalitaire entre hommes et femmes, le 1er sur le continent américain et dans les caraïbes.
Durant son discours, Ortega a rappelé l’attitude de l’opposition nicaraguayenne face à cette lutte pour l’égalité homme/femme. « Aujourd’hui, en ce 44e anniversaire, les lâches, les vendus, les machistes crient parce que nous respectons un principe qui n’est pas nouveau au Nicaragua, à savoir la parité dans les organes de direction, dans les institutions, à l’Assemblée nationale, dans les municipalités, nous avons dit 50 % d’hommes, 50 % de femmes », a-t-il souligné.
Le président nicaraguayen a insisté sur le fait que « nous devions maintenant prendre cette mesure qui manquait dans les organes de direction, dans les quartiers généraux de la police, au niveau départemental, dans tous les départements du pays. Cela signifie que là où il n’y avait que des hommes, il y a maintenant une femme avec le grade correspondant de commissaire général, une codirection pour la défense de la paix ».
Le Comandante Ortega a apprécié le fait que ces femmes soient issues des différentes régions du pays, « avec un très long engagement envers le peuple, au service du peuple, et aujourd’hui nous pouvons dire que nous faisons un saut, un saut au niveau mondial ; je ne pense pas qu’il y ait un autre pays au monde où la police ait établi ce type de direction dans la police et dans tous les postes importants sont codirigés par un homme et une femme ».
Le président Daniel Ortega a également déclaré que lorsqu’il s’est entretenu avec les femmes, « lorsque je leur ai donné leur grade, elles sont toutes des combattantes, elles se sont affrontées au terrorisme en avril 2018, sans hésitation, et elles sont restées fermes avec un travail désintéressé et, logiquement, elles ont des enfants et elles doivent faire le sacrifice de voir leurs enfants lorsqu’elles ont le temps de rentrer à la maison. Et elles sont fières, elles se sentent fières. C’est un événement historique, et pourquoi est-ce un événement historique ? Les putschistes, les vendus, ont crié contre la nomination de femmes à des postes de direction au niveau ministériel. Eh bien, ces putschistes souffriront encore plus lorsque ces camarades femmes de la police, si ces gens persistent dans leurs actes de terrorisme, seront attrapés et saisis par les cheveux par les policières, là où ils tentent de semer la terreur ».
Source: Les 2 Rives avec El19 – Traduction: Romain Migus