Au début de la nuit de dimanche, le chef de la campagne électorale du MAS-IPSP, l’ancien président Evo Morales, a souligné que cette organisation politique est la première force politique du pays et que son triomphe est dû à un héritage de revendications des secteurs populaires.
D’autre part, certains sondages de sortie des urnes ont indiqué que des villes importantes du pays, comme La Paz, Cochabamba et Santa Cruz, étaient tombées aux mains des putschistes de droite, tandis qu’El Alto, une tranchée traditionnelle de gauche comme El Alto, a été remportée avec un résultat écrasant par la controversée Eva Copa, ex membre du MAS et maintenant du mouvement Jallalla.
Selon Evo, le MAS-IPSP a obtenu la majorité des 340 sièges de maire en Bolivie, selon les résultats des urnes. « Le vote que nous avons eu n’est pas seulement pour les candidats, mais pour les politiques sociales, le MAS représente l’espoir de la Bolivie », a déclaré M. Morales.
De plus, les résultats montrent qu’il pourrait y avoir un deuxième tour dans au moins trois des neuf présidences de région.
Selon les résultats de l’institut de sondage (95%), le MAS est le favori à La Paz, Cochabamba, Oruro, Pando et Potosí, tandis qu’á Tarija et Chuquisaca, bien qu’il soit second, les résultats indiquent un ballotage et donc un deuxième tour. Pendant ce temps, Beni et Santa Cruz ont dit non au parti d’Evo par une marge de plus de 12%.
Les résultats du sondage à la sortie des urnes de Ciesmori pour Unitel montrent une victoire éclatante pour Eva Copa avec 67% des voix contre 22% pour le candidat du MAS Zacarías Maquera. Pendant ce temps, le maire de La Paz, Iván Arias (droite), a remporté 48 % des voix, selon les sondages de sortie des urnes. Le MAS-IPSP perd ainsi l’importante mairie de La Paz, et Cesar Dockweiler accepte sa défaite. Le plus regrettable est que la municipalité de La Paz soit sous le contrôle d’un ancien ministre du régime de facto de Jeanine Añez, Ivan Arias.
Un autre leader du coup d’État, Manfred Reyes Villa, a obtenu un résultat écrasant pour la mairie de Cochabamba, tandis que le MAS a remporté le poste de gouverneur.
A Santa Cruz, l’ultra-droit Fernando Camacho a gagné par un coup de maître et a obtenu le poste de gouverneur.
Le poste de gouverneur de la capitale bolivienne a été remporté par Franklin Flores (MAS) avec 37,3, mais il devra passer au second tour avec Santos Quispe car ce n’était pas une victoire éclatante.
Source: Resumen Latinoamericano – Traduction: Romain Migus