Le président est en conflit avec la majorité d’opposition au parlement. Celui-ci décide de dissoudre l’Assemblée et d’appeler à de nouvelles élections. En retour, le parlement dépose le président pour “incapacité morale” et auto-proclame la vice-présidente du pays à la tête de l’exécutif. Non, nous ne parlons pas du Venezuela mais du Pérou.
Nous analysons cette énième épisode d’une crise politique profonde qui secoue le pays andin depuis plusieurs décennies avec Anahi Durand, sociologue, professeure à l’Université San Marcos, et responsable des relations internationales du Mouvement Nuevo Perú. Le coup opéré par les fujimoristes n’a pas réussi.
Les mêmes pays et organismes internationaux qui avaient pourtant reconnu le vénézuélien Juan Guaido « président par intérim » ratifie la légitimité du président Vizcarra, pourtant non élu par le Peuple. La « présidente autoproclamé » Mercedes Araoz jette l’éponge. Il y aura donc des élections parlementaires en janvier prochain.