Le ministère de l’éducation a annoncé que 12 écoles de Durán et Guayaquil, dans la province de Guayas, opteront pour des classes virtuelles en raison de l’escalade de la violence et de l’insécurité dans ces villes. Cette mesure sera appliquée pour un total de 38 697 élèves.
Les autorités éducatives ont déclaré que, bien que la décision soit temporaire, la police nationale devra procéder à une intervention et à une vérification des locaux avant le retour des cours sur place.
Le ministère de l’éducation a proposé de sécuriser les écoles situées dans des zones de conflit, principalement dans la région côtière du pays andin, où de nombreuses bandes criminelles opèrent aujourd’hui.
L’agence a affecté 14 millions d’USD à l’embauche d’agents de sécurité privés pour compléter le travail de la police nationale dans les établissements d’enseignement situés dans des zones peu sûres, comme la ville de Durán.
Selon la ministre de l’éducation, María Brown, il s’agit d’une des mesures envisagées par le ministère en raison de l’escalade de la violence criminelle dans ce territoire, ainsi que dans d’autres comme Guayaquil et Esmeraldas.
Les parents de ces localités ont demandé à María Brown de revenir à la virtualité en raison de l’augmentation des morts violentes et du danger auquel sont exposés les centres éducatifs en raison de la présence de gangs en leur sein.
Récemment, la police nationale a signalé qu’au moins 1 326 mineurs âgés de 12 à 17 ans avaient quitté l’école pour rejoindre des bandes criminelles.
Selon un rapport de police, les adolescents étaient impliqués dans des délits tels que la possession illégale d’armes, les meurtres sous contrat, le micro-trafic, le vol et d’autres délits associés au crime organisé.
Source: Radio Pichincha – Traduction: Romain Migus