Le directeur général de l’Institut Finlay de Vaccins de Cuba, Vicente Vérez, a dénoncé le vol d’idées sur les vaccins anti-Covid-19 émanant de la communauté scientifique du pays des Caraïbes, a rapporté hier Russia Today.
‘La discrimination dans les revues indexées sur les découvertes est une barrière qui tend à marginaliser les résultats scientifiques qui viennent généralement des pays pauvres’, a souligné Vérez.
Il a expliqué que les éditeurs des publications scientifiques les plus importantes du monde ont rejeté des articles d’experts cubains et ont ensuite publié des sujets similaires rédigés par des auteurs d’autres nations.
Cependant, la discrimination n’est pas seulement fondée sur le lieu d’origine, mais aussi sur le sexe, a expliqué Vérez dans une interview accordée à Russia Today.
Face à ces contraintes, les pays pauvres ont dû diffuser leurs études sur des plateformes publiques, ce qui a conduit dans certains cas le vol de leurs idées, a assuré le directeur général de l’Institut Finlay des vaccins.
‘Nous avons pu constater que nos résultats ne sont pas cités et qu’ils apparaissent ensuite en étant publiés par des multinationales, sans même citer notre publication’, a souligné Vérez.
Cette posture à l’encontre de la communauté scientifique de la plus grande des Antilles a également entraîné la diffusion de fausses informations qui mettent en doute l’efficacité des vaccins fabriqués sur l’île.
Cuba a développé cinq candidats vaccins contre la Covid-19, dont trois (Abdala, Soberana 02 et Soberana Plus) ont été approuvés pour une utilisation d’urgence par les autorités du pays caribéen.
Source: Prensa Latina