Depuis le début de la nouvelle offensive contre le Venezuela survenue le 23 janvier 2019, une pluie de fake news s’est abattue contre les Forces d’Actions Spéciales (FAES) de la Police Nationale Bolivarienne. Cette troupe d’élite a pour mission d’affronter les bandes criminelles et les paramilitaires lorsque ceux-ci établissent une base sur une portion du territoire vénézuélien. Comme on peut s’imaginer, ils ne sont jamais les bienvenus et les affrontements armées avec la délinquance organisée sont nombreux.
Le FAES regroupe des bataillons de renseignements et des commandos. Le tri à l’entrée de ce corps d’élite est draconien. Après avoir reçu une formation au sein de l’Université Nationale Expérimentale de la Sécurité (qui forme les policiers, les pompiers, et le personnel de Protection Civile), le candidat sera sélectionné pointilleusement par les autorités.
Depuis un mois, de nombreuses fakes news ont été relayés sur le FAES. ces policiers auraient séquestré des enfants, massacré des jeunes innocents dans quartier populaire, et se seraient livrés à plusieurs violations des droits de l’homme. Le 15 février 2019, le directeur de cet organisme, Rafael Bastardo, s’est vu appliqué une série de sanctions par le département du trésor des Etats-Unis. Bien évidemment, aucune preuve n’appuie ses fake news.
L’unique source à l’origine de ces dénonciations est une ONG vénézuélienne, le Foro Penal, financée par le Fond National pour la Démocratie (NED, par ses sigles en anglais) et par Freedom House, deux organismes des Etats-Unis, proches des services de renseignements de ce pays. Que les USA tente de corrompre l’opinion publique à travers son réseau d’ONG est un fait. Il est en revanche plus étonnant que des journalistes et des médias se prêtent à relayer cette « source » sans jamais questionner sa proximité avec le pouvoir profond des Etats-Unis. Amnesty International se fendra même d’un communiqué pourfendant le FAES et reprenant mot pour mot les mensonges du Foro Penal, en citant l’ONG d’ailleurs. La réalité est tout autre. Les enfants n’ont jamais été enlevé. D’ailleurs, il n’y a aucune plainte d’aucun parent. Quand au massacre du 23 janvier, il n’a jamais eu lieu. Ce jour là, pendant que Guaido s’auto-proclamait, des bandes criminelles devaient semer le chaos dans certains quartiers populaires de la capitale. Le FAES est allé s’affronter avec eux pour éviter un bain de sang, qui auraient donné un pretexte d’intervention aux Etats-Unis et leurs alliés. Le New York Times parla alors de l’assassinat d’un étudiant.
Au cours d’une discussion informelle avec un membre des FAES présent lors de l’affrontement, on nous informera: « Il devait être étudiant en crime organisé alors. Parce qu’il était lourdement armé. C’était un des lieutenant du mafieux local. » Selon Freddy Bernal, ancien policier et préfet de la région du Tachira, cette pression a pour but de « provoquer la dissolution du FAES, car c’est le corps d’élite qui est chargé de la lutte contre la criminalité organisée ». Rappelons nous que chaque guerre a commencé par une fake news relatant un massacre. Des couveuses du Koweit au bombardement de Bengazi en Libye, en passant par le massacre de Raçak au Kosovo, ces mensonges ont été les éléments qui ont justifié les offensives guerrières dans l’opinion publique.
Il ne fait aucun doute que le FAES est dans la ligne de mire des communicants de Washington pour inventer une tragédie. SI vous entendez encore parler du FAES dans vos médias, ne soyez pas dupes: il s’agira certainement d’une tentative d’enfumage. Ecoutons maintenant Freddy Bernal nous éclairer sur le rôle exact du FAES à la frontière avec la Colombie. C’est UN AUTRE SON DE CLOCHE et c’est en exclusivité pour vous.