La Commission de contrôle des fichiers d’Interpol n’a pas accédé à la demande de mise à jour des informations sur l’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa.
La réponse aux autorités équatoriennes a été envoyée après que le bureau d’Interpol en Equateur ait demandé à la Commission une mise à jour des informations sur l’ancien président.
Avec le refus de la demande d’alerte rouge demandée par le gouvernement du président Lénine Moreno contre Correa, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) réaffirme que l’ancien président est victime de persécutions politiques.
Parce qu’il est incompatible avec les droits de l’homme, Interpol reconnaît implicitement que tout le processus contre Correa est une persécution politique et, au niveau international, ridiculise l’État équatorien et alerte les administrateurs internes de la justice qui font le jeu du régime de Moreno.
Dans une lettre envoyée par la Commission de contrôle des fichiers au bureau d’INTERPOL à Quito, sous le titre « Information concernant M. Correa Delgado Rafael Vicente – PE n° 2019/100273 », il est indiqué qu’à la 113ème session, le cas de Rafael Correa Delgado a été étudié et il a été déterminé qu’il n’était pas approprié de faire une coopération efficace dans l’esprit universel des droits de l’homme.
Dans son compte Twitter, Rafael Correa Delgado rapporte qu' »INTERPOL rejette une fois de plus la demande d’alerte rouge comme étant incompatible avec les droits de l’homme et reconnaît implicitement que tout est PERSECUTION POLITIQUE ».
« La réalité est qu’INTERPOL ne rejette JAMAIS la demande d’alerte rouge parce qu’elle est incompatible avec les droits de l’homme, reconnaissant implicitement que tout est PERSECUTION POLITIQUE. Au niveau international, ils se ridiculisent », a-t-il déclaré.
La cour d’appel de la Cour nationale de justice a ratifié lundi la peine de huit ans de prison prononcée contre Correa et 20 anciens fonctionnaires pour le cas d’irrégularités présumées dans la passation des marchés, qui avaient été condamnés en 2019 par la Cour nationale de justice.
La sentence qui condamne Correa sans preuves et en son absence à huit ans de prison et 25 ans de disqualification intervient un an avant les élections présidentielles en Équateur alors que l’ancien président cherchait à se représenter.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus