Le juge fédéral Marcelo Martinez a décidé mardi de révoquer les poursuites engagées contre l’ancienne présidente d’Argentine, Cristina Fernandez, et d’autres accusés dans le cadre d’un prétendu versement de pots-de-vin. Le juge a statué sur le « manque de fondement » de ces faits spécifiques.
L’avis n’affecte pas l’affaire dans sa totalité, mais seulement dans la « section » relative à la corruption présumée de cadres de l’entreprise Techint.
La disposition avertit, par rapport aux autres entreprises, « qu’il est essentiel d’approfondir l’enquête » et exige donc « d’écouter les témoignages » des personnes prétendument impliquées dans la corruption.
L’intrigue principale de l’affaire, dans laquelle l’actuelle vice-présidente est poursuivi avec d’autres anciens fonctionnaires et hommes d’affaires, a déjà été soumise à un procès oral et est en train d’être entendue par le tribunal oral argentin.
Cristina Fernandez a maintes fois nié les accusations, affirmant qu’il s’agit d’un autre épisode de Lawfare visant à qu’elle se retire de la vie politique.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus