Le conseiller du gouvernement brésilien pour les affaires internationales, l’ancien ministre des affaires étrangères Celso Amorim, s’est prononcé contre l’entrée du Venezuela dans le groupe des économies émergentes BRICS, qui comprend notamment le Brésil, la Chine et la Russie.
« Je ne suis pas pour l’entrée du Venezuela. Je pense qu’il faut y aller doucement. Il ne sert à rien de remplir (les BRICS) de pays, sinon un nouveau G-77 sera bientôt créé″, a déclaré le conseiller du président Luiz Inácio Lula da Silva dans des déclarations à CNN Brésil.
Amorim, qui a rencontré ce lundi le président brésilien, convalescent après avoir subi un accident domestique, a déclaré que l’entrée de nouveaux membres dans le forum « doit être très bien étudiée » dans un contexte mondial « polarisé et multipolaire ».
« Il faut avoir une conception stratégique des admissions. N’oubliez pas que le monde vit des guerres qui risquent de devenir des guerres mondiales. Les critères d’admission sont donc plus importants que le pays lui-même », a-t-il déclaré.
Interrogé sur le Venezuela, le ministre des Affaires étrangères Mauro Vieira, qui dirige la délégation brésilienne au sommet des dirigeants des BRICS qui se tient cette semaine à Kazan, en Russie, a déclaré aux journalistes que « tous les pays candidats ont des options » pour rejoindre le groupe.
Parmi les États qui ont publiquement exprimé leur intérêt à rejoindre le forum, actuellement composé de neuf pays, figurent notamment Cuba, le Venezuela, la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie.
Source: Infobae – Traduction: Romain Migus