Les carabiniers ont réprimé le passage du traditionnel pèlerinage au Cimetière Général de Santiago convoqué par les groupes de défense des droits de l’homme en mémoire des victimes des événements du 11 septembre 1973 au Chili et de la mort du président Salvador Allende.
Dans différents rapports circulant sur les réseaux sociaux, on peut observer l’action des carabineros contre les manifestants qui ont réussi à atteindre le mémorial des victimes dans le cimetière.
Il a également été fait état de la présence de manifestants cagoulés qui ont semé le trouble lors d’un événement organisé par les partis socialiste et communiste devant La Moneda.
La répression dans les rues de Santiago a empêché le déroulement normal de la marche citoyenne qui rappelle le coup d’État contre le président Allende et les milliers de victimes laissées par la dictature d’Augusto Pinochet, selon les médias locaux.
D’autre part, un autre groupe de manifestants cagoulés a affronté les carabiniers à l’extérieur du cimetière de l’avenue Recoleta, et les officiers en uniforme sont même entrés dans le lieu alors que les cérémonies de commémoration étaient terminées.
Une équipe de premiers secours a retiré une personne inconsciente sur un brancard avec une blessure visible à la tête, qui a été transportée par ambulance vers un centre médical.
La procession a duré environ une heure et demie depuis son départ de la Plaza Los Héroes jusqu’au cimetière général de Recoleta.
Vers 13h00, les Carabineros ont signalé la reprise de la circulation dans les deux sens de l’Alameda.
En réponse aux événements, le président Gabriel Boric a déclaré que « la démocratie se construit avec le dialogue, en respectant ceux qui pensent différemment, et jamais avec la violence ».
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus