L’Assemblée nationale de l’Équateur a ratifié le texte des articles 1, 24 et 44 des projets de réforme de la loi organique de la communication, afin de garantir la démocratisation de la communication.
En ce sens, lors de la séance plénière du Parlement, les membres de l’assemblée ont voté pour maintenir la protection du droit à la liberté d’expression et à la diffusion d’informations et d’idées de toutes sortes par le biais des médias.
Ainsi, le premier article ratifié ajoute la déconcentration des fréquences à l’objet de la loi, tandis que l’article 24 établit que l’un des objectifs du système de communication sociale est de mettre en évidence les cas de concentration de fréquences et de promouvoir le développement des capacités techniques des médias communautaires.
De même, l’article 44 stipule que « l’État met en œuvre les politiques publiques nécessaires à la création et au renforcement du système de médias communautaires, dirigé et administré par les organisations sociales, les communes, les peuples, les nationalités, les peuples indigènes, les Afro-Équatoriens, les Montubios et les migrants ».
La loi fait également référence au financement de la distribution des recettes publicitaires de l’État, établissant que désormais 34 % du montant prévu à cet effet doit être alloué aux médias communautaires.
Selon Mario Ruiz, le législateur de Pachakutik qui a promu le rejet du veto, il est nécessaire d’éviter le monopole et l’oligopole qui existent actuellement dans la communication de masse.
Il convient de rappeler que ces articles ont fait l’objet d’un veto de la part du président Guillermo Lasso au début de son mandat. Il avait alors envoyé au Parlement un projet de loi sur la question des communications, qui a été modifié par les parlementaires.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus