Dans un communiqué, le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela « exprime sa profonde inquiétude face aux récents développements dans la bande de Gaza, tout en considérant que l’escalade est le résultat de l’impossibilité pour le peuple palestinien de trouver dans la légalité internationale multilatérale un espace pour faire valoir ses droits historiques.
Le gouvernement vénézuélien appelle à une solution rapide à la situation critique d’hostilité et de confrontation et à la fin de la violence sur l’ensemble du territoire palestinien, par le biais d’un dialogue direct et du respect de la résolution 2334 du Conseil de sécurité, qui exige qu’Israël mette fin « immédiatement et complètement » à toutes les activités de colonisation et d’occupation sur le territoire palestinien, comme seul moyen de parvenir à la paix.
Le gouvernement de la République bolivarienne réaffirme qu’aujourd’hui plus que jamais, de véritables négociations entre les parties sont nécessaires et que les droits de la Palestine doivent être rétablis, ce pour quoi il exhorte les Nations unies à remplir leur rôle de garant de la paix et de la légalité internationale ».
Le président Maduro s’est par ailleurs insurgé contre la possibilité d’un génocide à Gaza et a appelé les pays du sud a l’en empêcher: « Pas d’électricité, pas d’eau, pas de carburant. Blocus total, invasion de Gaza. Là, dans un petit espace, vivent des millions d’êtres humains qui, depuis des décennies, sont bombardés, torturés, attaqués, persécutés et martyrisés : c’est le peuple saint de Gaza ! Le monde doit réagir et dire non au génocide contre le peuple de Gaza, non au génocide contre le peuple palestinien. Le monde chrétien, le monde musulman, le monde juif, le monde du Sud doivent réagir. Nous devons nous réveiller ».