Le représentant du Mexique auprès des Nations unies (ONU), Juan Ramón de la Fuente, a déclaré que son pays, en tant que responsable du Conseil de sécurité, promouvra une action conjointe sur l’impact des inégalités dans les conflits internationaux.
Lors d’une conférence de presse, le haut fonctionnaire a souligné que « placer le bien-être des personnes et la protection des civils au centre de notre action » est au cœur du programme promulgué par son pays, qui comprend le renforcement de la diplomatie préventive, l’atténuation de l’impact des armes légères et la défense de l’État de droit.
À cet égard, le 9 novembre et en présence du président Andrés Manuel López Obrador (AMLO), un débat sera organisé sur l’impact de « l’inégalité, l’exclusion et la corruption » sur les conflits mondiaux.
Elle sera suivie une semaine plus tard d’une autre liée au trafic et au détournement d’armes légères et de petit calibre, et à son impact sur la sécurité internationale, une question qui, selon M. de la Fuente, « est une priorité pour notre pays en raison de son impact sur la violence des groupes criminels qui obtiennent facilement des arsenaux, et de l’urgence de lutter contre ce problème ».
Parallèlement, il a expliqué que le troisième axe thématique portera sur la collaboration et la coordination entre les principaux organismes appartenant aux Nations unies, et sur leur rôle effectif en tant qu’agents de prévention et de stabilisation dans l’agenda international de la paix et de la sécurité.
L’ambassadeur mexicain à l’ONU a également détaillé que les conflits les plus profonds et les plus anciens, comme ceux de la Syrie, du Yémen et d’autres pays du Moyen-Orient, seront systématiquement analysés chaque mois sous forme de consultations à huis clos afin de « promouvoir un dialogue plus direct, sans autant de formalisme et de formules rhétoriques », a-t-il déclaré.
En plus de mettre à l’ordre du jour d’autres sujets importants et plus récents comme le Myanmar, l’Éthiopie et le Soudan, auxquels s’ajoutera une analyse approfondie de la crise migratoire, elle aussi étroitement liée aux inégalités.
Le Mexique est membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies depuis le 1er janvier 2021, et sa participation prendra fin le 31 décembre 2022.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus