Quoi que puissent en dire certains médias, le Venezuela collabore pleinement avec le système des droits de l’Homme de l’ONU. La visite de Alena Douhan montre que l’ONU est présente dans le pays caribéen. Pour rappel, en 2020, une commission indépendante sur décision du groupe de Lima avait « enquêté » sur le Venezuela sans jamais y mettre les pieds. Le rapport issue de cette commission, truffé d’erreurs et avec une méthodologie plus que douteuse, avait été amplement relayé par les médias dominants (voir la critique que nous avions fait de ce rapport en cliquant ici). Nous verrons si le travail officiel de l »ONU sera relayé avec la même vigueur. Nous en doutons et nous le déplorons. Les 2 Rives
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme, Alena Douhan, est arrivée au Venezuela, où elle effectuera une visite de travail du 1er au 12 février, a indiqué le ministère des Affaires étrangères de ce pays d’Amérique du Sud.
Le ministère des affaires étrangères a déclaré que pendant son séjour, la rapporteuse spéciale évaluera l’impact sur les droits de l’homme des mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis contre le Venezuela.
Selon le portefeuille de l’État, l’expert des Nations unies a été reçu à l’aéroport principal du Venezuela par la vice-ministre des affaires étrangères chargée des affaires multilatérales, Daniela Rodriguez.
L’ambassadeur du Venezuela auprès des Nations unies et d’autres organisations internationales basées à Genève, en Suisse, Héctor Constant, était également présent.
Douhan a déclaré qu’elle examinera « si et dans quelle mesure l’adoption, le maintien ou l’application de sanctions entrave la pleine réalisation des droits de l’homme des individus ».
« Je me concentrerai en particulier sur tout impact négatif que les sanctions pourraient avoir sur la jouissance de tous les droits de l’homme au Venezuela », a déclaré le rapporteur dans un communiqué de presse des Nations unies.
M. Douhan doit rencontrer des représentants du gouvernement vénézuélien, le Conseil national des droits de l’homme, des membres de l’Assemblée nationale et du pouvoir judiciaire.
En outre, avec des représentants d’organisations internationales, du corps diplomatique, de la société civile, des secteurs de l’opposition, des avocats, des universitaires, des militants, des victimes et leurs familles.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus