Le vice-président sectoriel de la Sécurité Citoyenne et de la Paix du Venezuela, Remigio Ceballos, a accusé aujourd’hui les États-Unis, la Colombie et les pays européens d’armer des groupes criminels pour valider la théorie de l’État fragile.
Lors d’un bilan de l’opération policière Gran Cacique Indio Guaicaipuro II, menée dans l’État d’Aragua et au cours de laquelle cinq criminels ont été abattus après avoir affronté les autorités, Ceballos a dénoncé que Washington et ses alliés sont derrière ces actions déstabilisatrices.
Lors d’une conférence de presse, il a ajouté que 13 personnes, dont 9 hommes et 4 femmes, avaient été arrêtées et avaient extorqué de l’argent à des hommes d’affaires de la région.
Il a précisé que des armes de guerre de calibre 9 mm, sept chargeurs de fusil, mille trois cents cartouches, neuf camions citernes, des véhicules de transport, des motos, des radios, des tablettes, des téléphones portables, des produits chimiques, des gilets pare-balles et des livres de comptabilité avaient été saisis.
Il a indiqué que les téléphones portables ont été achetés en Colombie, au Pérou, au Chili et en Équateur.
Ils cherchent El Conejo, un des meneurs de ces gangs.
Il a réaffirmé que le territoire du Tejerías avait été libéré et que ce type d’opération serait transféré dans d’autres États pour mettre fin à la criminalité organisée.
Par ailleurs, il a félicité les forces de sécurité pour le travail accompli, «pour leurs efforts, leur courage, leur dévouement constant et leur sacrifice pour protéger et défendre le peuple vénézuélien».
Source: Radio Havana Cuba