Les manifestations pour exiger la démission de Piñera ne faiblissent pas au Chili

28 novembre 2020

Les forces de police ont réprimé des centaines de manifestants qui tentaient de s’approcher du Palacio de la Moneda, le siège du gouvernement national, pour exiger la démission du président Sebastián Piñera et la liberté des personnes détenues lors de l’explosion sociale d’octobre 2019.

Les forces de police ont attaqué la foule en utilisant des canons à eau et des bombes lacrymogènes.

Pour leur part, les manifestants ont exigé que le Parlement approuve sans conditions ni restrictions un second retrait du fonds de pension, ce qui permettrait à des millions de personnes de faire face à la crise sociale et économique dans laquelle se trouve le pays, aggravée par Covid-19.

L’appel à la réalisation de « La Grande Marche vers La Moneda » a circulé sur les réseaux sociaux pour encourager les citoyens de toute la capitale, Santiago, à manifester dans les environs du Palais.

Cependant, les forces de sécurité ont coupé la circulation des véhicules et des personnes dans une grande partie de l’Alameda dès les heures précédant l’appel. Dans le même temps, ils ont déployé un grand nombre de troupes autour du palais présidentiel, qui reste entouré de hautes clôtures.

Le métro de Santiago a également signalé la fermeture des stations Universidad de Chile et Santa Lucia, un point de conflit entre les manifestants et les carabiniers.

 

Source: Telesur – Traduction: Romain Migus