Le département du Trésor américain a publié une annonce concernant de nouvelles mesures contre le procureur général, Ana Julia Guido de Romero, le secrétaire de la présidence, Paul Herbert Oquist et la Coopérative financière d’épargne et de crédit Caja Rural Nacional R.L. (Caruna RL) pour « violation présumée des droits de l’homme dans le pays ».
Les mesures contre le gouvernement Ortega pour ses abus présumés ne viennent pas seulement des États-Unis. Avec 609 voix pour, 21 contre et 64 abstentions, le Parlement européen a adopté vendredi une résolution demandant à l’Union européenne d’introduire de nouvelles sanctions contre Managua.
Parmi les raisons, les députés soulignent les tentatives du Nicaragua d’adopter la loi dite de régulation des agents étrangers, la loi sur la cybercriminalité et une proposition visant à mettre en œuvre la prison à vie pour ce qu’ils appellent les « crimes de haine », que Bruxelles considère comme « inconstitutionnels » et « répressifs ».
Au cours des dernières années, la Maison Blanche a systématisé les sanctions contre les entreprises, les cadres et les hauts fonctionnaires qui ne s’alignent pas sur sa politique, comme le Nicaragua, le Venezuela, l’Iran, Cuba et d’autres. Cet exercice s’est intensifié sous l’administration de Donald Trump.
L’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Accord commercial entre les peuples (ALBA-TCP), alliance qui regroupe plusieurs pays de la Caraïbe dont le Venezuela et Cuba, a rejeté ce type d’agression dans un communiqué.
« L’Alliance rejette la promotion de ce type d’action, qui viole les préceptes fondamentaux de la Charte des Nations unies. Ces mesures coercitives unilatérales sont la preuve du caractère criminel d’un État qui ne respecte pas le droit international et qui cherche à imposer sa volonté par des faits et non par le droit », souligne le cmommunqué de l’ALBA-TCP.
L’Aliiance bolivarienne ratifie la solidarité de ses pays membres avec le gouvernement et le peuple nicaraguayens, et souligne l’engagement du Nicaragua en faveur de la paix et du développement de politiques d’unité nationale par le dialogue.