Les organisations sociales et politiques et le conseil des maires des 48 cantons de Totonicapán ont appelé à une grève nationale au Guatemala afin d’exiger la démission du procureur général et d’autres fonctionnaires du ministère public, suite aux actions de l’organe judiciaire contre les autorités électorales et le processus électoral.
« Nous nous déclarons en grève nationale illimitée à partir et appelons tous les citoyens et toutes les organisations du pays à se joindre à la protestation, ont déclaré les dirigeants indigènes.
Ceux qui appellent aux mobilisations et aux manifestations pacifiques exigent la démission immédiate de la procureure générale, María Consuelo Porras, du procureur Rafael Curruchiche et du juge Fredy Orellana pour leurs actions contre le Tribunal suprême électoral (TSE) et le Mouvement Semilla du président élu Bernardo Arévalo.
Au cours des mobilisations, ils exprimeront également leur rejet des actions du Congrès, considérant qu’il promeut des lois qui représentent une menace pour la santé et le bien-être des Guatémaltèques.
Plus de 10 départements se joindront à la grève convoquée par les 48 cantons de Totonicapán, pour exiger la démission de la procureure générale, Consuelo Porras, et d’autres fonctionnaires du ministère public.
Les dirigeants des 48 cantons de Totonicapán ont indiqué qu’ils avaient appelé à la grève et aux mobilisations après que le ministère public ait fait une descente au siège du Tribunal Suprême Électoral pour retirer plusieurs documents relatifs aux élections qui ont donné la victoire à Bernardo Arévalo.
La vice-présidente élue du mouvement Semilla, Karin Herrera, a appelé à des manifestations pour défendre la démocratie, et le président élu, Bernardo Arévalo, a averti que le coup d’État contre la volonté du peuple était toujours en cours.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus