Des citoyens haïtiens et des organisations sociales ont manifesté dans les villes du Cap-Haïtien et des Gonaïves, principalement contre la cherté de la vie, la crise du carburant et l’insécurité.
Après deux semaines de manifestations, d’autres villes se sont jointes aux protestations pour dénoncer la situation géopolitique du pays depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet dernier. Les manifestants réclament également des améliorations dans les services sociaux ainsi que la démission du Premier ministre de facto Ariel Henry, qui a pris le contrôle d’Haïti après l’assassinat.
Sous le slogan : « Si Ariel ne part pas, nous allons mourir ! », les manifestants font pression pour le départ d’Henry, alors que le gouvernement du président américain Joe Biden continue d’expulser massivement les demandeurs d’asile haïtiens, y compris les jeunes enfants.
Les manifestants ont également prévenu qu’ils intensifieraient le mouvement si une solution à leurs revendications n’était pas trouvée : « Nous n’en pouvons plus », ont-ils souligné.
Selon Telesur, lors des manifestations du week-end dernier, les forces de sécurité haïtiennes ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Cependant, les manifestants ont déclaré qu’ils continueront à protester pour demander de meilleures conditions de vie.
Les manifestations, qui demandaient également la baisse du dollar américain et qui étaient accompagnées d’anciens responsables du gouvernement haïtien, dont l’ancien sénateur Youri Latortue, avaient cessé ces derniers jours, mais la crise du carburant persistant, les organisations et mouvements ont confirmé qu’ils allaient continuer.
Source: Fuser News – Traduction: Romain Migus