Les organisations sociales, en coordination avec les organisations environnementales, ont réitéré leur rejet de la loi contractuelle entre l’État et l’entreprise minière Minera Panama.
Au cours de ces journées, des manifestations massives ont été organisées pour rejeter l’octroi d’une nouvelle concession minière à une entreprise canadienne pour l’exploitation du plus grand gisement de cuivre d’Amérique centrale.
A travers les réseaux sociaux, un mouvement identifié comme « Sal de las redes Panamá » (Sortez des réseaux panaméens) s’est organisé, appelant les nationaux à se joindre aux manifestations, qui ont rassemblé plus de 50 000 personnes. Parmi les revendications figurent l’abrogation de la loi 406 par le gouvernement, ainsi que la fermeture du projet minier Cobre Panama par le biais d’un plan de fermeture progressive.
De même, une multitude de motards du club « Los Reyes de la Calle » se sont mobilisés, manifestant pacifiquement leur désaccord avec le renouvellement d’une concession minière à une entreprise canadienne, et ont défilé le long de la promenade Cinta Costera qui entoure la baie de Panama et à d’autres endroits de la capitale panaméenne, comme la Calle 50, située dans le centre bancaire, lieu des manifestations massives.
Ils sont arrivés au port international de Punta Rincón, situé dans le district de Donoso, dans la province de Colón (Caraïbes), en signe de protestation.
Les manifestations contre l’exploitation minière, qui ont commencé deux jours après la signature du contrat, ont été pacifiques, mais il y a également eu des affrontements entre des groupes de personnes et la police.
Jusqu’à présent, la police nationale rapporte que 571 personnes ont été arrêtées, dont 92 mineurs, qu’au moins 55 entreprises ont été vandalisées, que 37 voitures gouvernementales et 34 voitures privées ont été saccagées et que 34 policiers ont été blessés.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus