Photo: Rosa Moussaoui
Plusieurs dirigeants latino-américains ont exhorté à respecter la volonté du peuple équatorien, alors que le candidat pro-Correa Andres Arauz est indiqué par les sondages comme le favori pour gagner les élections du 7 février.
Les secteurs politiques équatoriens, dont l’ancien président Rafael Correa (2007-2017), ont dénoncé la possibilité que des groupes de pouvoir suspendent les élections et aussi que la droite nationale cherche désespérément à démériter l’alliance qui a désigné Arauz.
Le président argentin, Alberto Fernandez, a posté sur son compte du réseau social Twitter qu’il suit avec « une attention particulière » le processus électoral en Équateur qui devrait culminer avec les élections du 7 février prochain.
« Nous espérons que le travail du CNE (Conseil national électoral) est correct, que le verdict populaire est respecté et qu’ainsi la démocratie équatorienne sera renforcée », a déclaré le président argentin.
L’ancien président de Bolivie, Evo Morales, a également utilisé le réseau social pour alerter la communauté internationale que le CNE « a l’intention de suspendre les élections en Équateur, une semaine avant leur tenue ».
L’objectif, selon M. Morales, serait « d’éviter la victoire certaine » d’Arauz, candidat de l’alliance Union pour l’espoir (UNES). « Ce serait une attaque très grave contre la démocratie », a déclaré l’ancien chef de l’État bolivien (2006-2019).
Le sénateur colombien Gustavo Petro, dans un tweet, a appelé le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, à ne pas permettre un coup d’État en Équateur.
« Le gouvernement équatorien veut suspendre les élections avant la victoire quasi éclatante du candidat progressiste Andres Arauz », a déclaré l’homme politique colombien.
Vendredi dernier, le groupe de Puebla a exprimé son rejet d’une « nouvelle tentative de déstabilisation du processus électoral en Équateur ».
« Nous demandons instamment aux autorités électorales nationales de prendre, dans le cadre de la loi, des mesures pour garantir la tenue d’élections libres, compétitives et transparentes », a-t-il déclaré.
Le CNE, pour sa part, a réaffirmé vendredi que les élections générales auront lieu le dimanche 7 février, conformément au calendrier électoral.
Source: Telesur – Traduction: Romain Migus