Le 21 novembre, la démocratie et la vérité triompheront une fois de plus
Les élections régionales et municipales du 21 novembre, le 29ème processus électoral en 22 ans de révolution bolivarienne, sont une nouvelle occasion de ratifier la solidité de la démocratie et la force des institutions vénézuéliennes, ainsi que de nous permettre d’affronter et de vaincre une fois de plus les fausses matrices que les influenceurs, les entreprises médiatiques et les porte-parole de l’extrême droite tentent d’imposer à la vie politique de notre nation, diabolisée par des opérations de guerre sale.
À cet égard, les institutions impliquées dans le déroulement de l’événement électoral sont prêtes pour une journée réussie : le Conseil national électoral (CNE) respecte sans problème le calendrier des activités ; des réunions sont organisées avec les organisations politiques participant à ces élections ; les travaux sont menés à bien par un Comité national de logistique avec les agences chargées de garantir la sécurité publique, le fonctionnement des services publics et les conditions de biosécurité le 21 novembre, et le cycle d’audits du système de vote automatisé (SAV) progresse.
À cette occasion, des professeurs d’informatique, de sciences informatiques et d’ingénierie des systèmes d’universités vénézuéliennes ont participé à l’audit complet de la SAV. Cet examen de tous les composants du système (données, logiciels et matériel) a confirmé qu’il est fiable, précis et rapide, avec des normes de sécurité élevées et de hautes performances.
Ce sont des réalités que les médias comerciaux tentent de cacher, par des opérations sensationnalistes, en promouvant des porte-parole qui sèment le doute sur la robustesse d’un système avec lequel l’opposition a remporté les élections à plusieurs reprises. Ils cherchent à déformer la réalité interne et à encourager ainsi l’abstentionnisme, avec le même objectif qui les a animés au cours des deux dernières décennies : justifier les plans contre la paix, la stabilité et l’institutionnalité du Venezuela, matérialisés aujourd’hui par des Mesures Coercitives Unilatérales (MCU), des persécutions contre nos ressortissants et tous ceux qui soutiennent notre nation.
Face à ce scénario, le Venezuela dans son ensemble a les moyens de défendre la vérité sur sa démocratie, telle qu’elle s’exprime :
- La volonté inébranlable de notre peuple de voter en paix, comme il l’a fait lors des 28 élections précédentes.
- La volonté des institutions de l’État de mettre en place les garanties les plus larges pour l’exercice de la politique, sans sectarisme ni persécution.
- Une confiance totale dans le système électoral vénézuélien, qui est ratifié dans un processus dont le développement est ouvert au monde, sans tutelle, avec une adhésion totale aux principes de souveraineté, de transparence et d’indépendance.
La constitutionnalité et la volonté de dialogue marquent le processus
Les élections du 21 novembre répondent à un principe constitutionnel, puisque les mandats des gouverneurs, maires, législateurs d’État et conseillers sont de quatre ans. Les élections pour ces autorités ayant eu lieu en 2017 et 2018, c’est donc en 2021 que nous devons organiser les élections pour le renouvellement de ces postes élus par le peuple.
Outre son strict respect du cadre constitutionnel actuel, ce processus coïncide avec les actions de promotion du dialogue politique et social du gouvernement bolivarien, qui a réussi à réorienter l’opposition extrémiste vers la voie électorale, après son échec retentissant dans les voies violentes de l’insurrection, de la tentative d’assassinat, du coup d’État déjoué et de la demande d’invasion étrangère.
Auparavant, des pourparlers ont eu lieu avec des secteurs de l’opposition démocratique, après la signature d’un accord en 2019. À la suite de ces échanges, ces groupes ont participé aux élections parlementaires de 2020, un processus au cours duquel les députés de l’Assemblée nationale (AN) ont été élus.
Avec ce nouveau Parlement, les cinq recteurs principaux et les dix recteurs suppléants du Conseil national électoral (CNE), l’organe suprême du pouvoir électoral, ont été choisis en mai dernier au terme d’un processus auquel ont participé des parlementaires du Bloque de la Patria et de l’opposition. En outre, l’abrogation de la loi de régularisation des périodes constitutionnelles et légales des pouvoirs publics étatiques et municipaux a été approuvée, une décision qui permet l’élection conjointe des gouverneurs, des maires, des législateurs étatiques et des conseillers municipaux.
La volonté de dialogue a également été la base de l’établissement de pourparlers à Mexico avec l’opposition extrémiste, regroupée dans l’autoproclamée Plataforma Unitaria. L’un des points à l’ordre du jour des pourparlers, énoncé dans le protocole d’accord signé par les deux parties le 13 août, est la discussion de garanties électorales pour tous et d’un calendrier pour des élections observables.
Grâce à ce mécanisme, les secteurs abstentionnistes ont repris le chemin des élections et travaillent à la construction de plus de garanties, telles que l’inclusion exceptionnelle de l’observation internationale dans le dispositif de suivi des élections, conformément à la volonté de fournir encore plus de transparence au sein d’un système qui a démontré à plusieurs reprises sa pleine fiabilité.
Les clés du 21N
- Le peuple vénézuélien participera le 21 novembre à la 29ème élection au cours de ces 22 dernières années, qui réaffirme le dynamisme de notre démocratie et la pleine participation des partis politiques et des électeurs, sans discrimination.
- Les préparatifs du processus électoral, convoqué en mai dernier, se sont déroulés de manière civique et pacifique, de sorte que le jour du vote devrait se dérouler normalement.
- Ces élections ratifient également la fiabilité du système électoral vénézuélien, qui fait l’objet d’audits avec la participation de techniciens des partis politiques qui ont désigné des candidats pour ce processus.
- Pour ce processus, le système électoral a fait l’objet d’un audit complet de tous ses composants, ratifiant que le Venezuela dispose d’un système de vote fiable, sécurisé et techniquement performant. En outre, les 16 audits habituels des données des électeurs, des équipements techniques et des programmes à utiliser dans le processus de vote ont été réalisés, avec la participation des techniciens du CNE et des partis politiques.
- Ce 21 novembre démontrera également la grande capacité technique du CNE, en organisant l’élection de 3 082 postes dans le pays et en répondant aux demandes des acteurs politiques, notamment ceux liés à l’opposition.
- Lors de ces élections, la volonté de dialogue de l’État vénézuélien est ratifiée, puisque les conditions convenues avec l’opposition extrémiste (comme la présence d’observateurs électoraux internationaux) seront maintenues, malgré la suspension des pourparlers à Mexico.
- Il s’agira du deuxième événement électoral au Venezuela dans le cadre d’une pandémie, aussi les mesures de biosécurité sont-elles en train d’être peaufinées pour garantir son succès, comme ce fut le cas pour les élections parlementaires du 6 décembre 2020.
- Le Venezuela ratifie dans ces élections qu’il est un pays souverain et que, par conséquent, ses affaires internes sont réglées entre ses citoyens et ses institutions. Aucune personne extérieure n’a le pouvoir de valider ou de certifier la fiabilité des résultats des élections.
- Avec des conditions complètes pour l’exercice de son droit de vote, le peuple vénézuélien ira voter pour démontrer à ceux qui promeuvent les sanctions mal nommées que la seule voie pour la patrie de Simon Bolivar est la paix, la souveraineté et l’indépendance.
Les élections 21N en détail
Autorité électorale : le Conseil national électoral (CNE) est l’organe suprême du pouvoir électoral, l’un des cinq pouvoirs autonomes établis au Venezuela depuis 1999.
Postes à élire : 3 082 postes de représentation populaire seront élus, à savoir :
23 gouverneurs,
253 législateurs d’État (152 au scrutin de liste, 93 au scrutin nominal et 8 à la représentation indigène),
335 maires, par un vote par appel nominal, et
2 471 conseillers (1 420 au scrutin de liste, 982 au scrutin nominal et 69 à la représentation indigène).
Élection des peuples autochtones : le 26 novembre 2021, 4 334 porte-parole des peuples autochtones, par le biais d’assemblées générales, éliront 8 législateurs d’État et 69 conseillers municipaux dans les États d’Amazonas, d’Anzoátegui, d’Apure, de Bolívar, de Delta Amacuro, de Sucre et de Zulia.
Listes électorales : 21 159 846 électeurs sont admis à voter, dont 394 242 sont de nouveaux électeurs. Les étrangers âgés de plus de 18 ans et ayant plus de 10 ans de résidence dans le pays, inscrits au registre électoral, pourront voter.
Candidatures : Un total de 70 244 candidats sont enregistrés pour le processus électoral, répartis comme suit :
329 candidats au poste de gouverneur,
⮚ 4 462 candidats à la mairie, et
⮚ 65 453 candidats aux assemblées législatives et aux conseils municipaux.
Nominations : 23 gouverneurs, 335 maires et 40 % des organes législatifs des États et des municipalités seront élus par un vote par appel nominal.
Proportionnalité : dans le cas des organes législatifs de l’État et des municipalités, 60 % des sièges seront élus à la proportionnelle (scrutin de liste, avec système de répartition par quotient).
Participation politique : 42 partis politiques nationaux sont éligibles pour ce processus. Parmi celles-ci, 37 (86%) ont présenté des candidatures, tandis que la plupart des organisations qui n’ont pas enregistré de candidats directement avec leur partis participent à l’événement électoral par le biais d’alliances. Soixante-quatre organisations politiques régionales et 24 organisations autochtones peuvent également participer.
Audits : l’efficacité, la transparence, la fiabilité et l’inviolabilité du système électoral vénézuélien reposent sur une série d’audits et de mécanismes de sécurité et de contrôle qui sont évalués en permanence avant, pendant et après chaque événement électoral. Chaque audit réalisé sur la plateforme technologique du système électoral vénézuélien est diffusé en direct sur la chaîne web du CNE (www.cne.gob.ve), ce qui constitue une garantie supplémentaire de transparence et d’ouverture institutionnelle pour renforcer la confiance dans le processus électoral. A cette occasion, seize (16) audits seront réalisés, à savoir :
- Audit du logiciel de sélection des organes électoraux subordonnés.
- Audit du registre électoral
- Audit du logiciel de la machine à voter
- Audit complet du système de vote automatisé
- Audit du logiciel des machines à voter.
- Audit des données des électeurs (phase I)
- Audit des données des électeurs (phase II).
- Audit des fichiers des machines à voter.
- Audit du logiciel de totalisation
- Audit de la production des machines à voter.
- Audit de l’infrastructure des technologies de vote
- Audit de l’infrastructure des technologies électorales.
- Audit préalable à la répartition des machines à voter.
- Audit de mise à zéro des centres nationaux de totalisation.
- Audit des télécommunications (phase I)
- Audit des télécommunications (phase II)
- Processus d’audit et de corroboration des enquêtes sur les dépenses de campagne électorale.
- Audit des données des électeurs
Surveillance électorale : les élections du 21 novembre seront accompagnées d’observateurs internationaux et nationaux. Pour ce processus, le schéma d’observation internationale a été exceptionnellement approuvé, dans le but de faciliter les organisations qui disposent d’une telle figure dans leurs mécanismes techniques pour assister à l’événement, sur invitation du pouvoir électoral.
Organisation logistique : le CNE a mis en place le Comité National Logistique, qui intègre des entreprises du domaine des services, de la santé et de la sécurité publique, afin de coordonner les actions nécessaires au bon déroulement de l’événement.
Biosécurité : Avec le soutien des autorités sanitaires, un dispositif de biosécurité sera appliqué lors de l’événement du 21 novembre, qui tiendra compte de règles telles que la distanciation sociale, l’utilisation obligatoire de masques et la désinfection des bureaux de vote.